Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les transitaires de Makoko tels que des astres silencieux. Le quartier, suspendu entre monde et lagune, vibrait d’une loi d'attraction dense et souterraine. Abeni, elle, restait constant sous sa toile, les yeux rivés sur sa calebasse. Chaque matin, avant https://cristianpsroj.ssnblog.com/33098606/les-silences-chargés